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- Moulins
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à vent.
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- Parler de moulins dans le Monflanquinois c'est, le plus fréquemment,
évoquer les moulins à eau en pensant à ceux qui jalonnent la Lède et ses affluents le
Cluzelou, la Gardonne et la Leyze.
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Implantation des
moulins |
Il est vrai que les moulins à vent ont eu une place réduite dans le dispositif local.... La
jurade en 1635 proteste même "contre la prétention du sieur de
Mondésir de faire construire un moulin à vent dans un jardin qu'il a au bout du cap del
pech" !
Ce peu de propension pour les moulins à vent est un fait que
confirme la carte de Belleyme au XVIII° siècle. Il y est notable que ce type de moulins était rare autour de Monflanquin, alors
qu'il était plus fréquent à l'Ouest de Cancon et du Tolzac.
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Mulin de St
Vivien |
- Le moulin de St Vivien (1) - aux limites du canton -
a su sauvegarder toute son élégance en haut de son tertre agrémenté de quelques arbres
... et retient, à juste titre, l'attention.
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- Encore aux limites du canton - un peu plus au Sud - Cailladelles a conservé le bâti
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Moulin 2 de
Cailladelles |
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Moulin 1 de
Cailladelles |
- de ses moulins (2 & 3) aux toitures disparues.
- Leur nombre et leur disposition
pose problème en comparaison de la carte du XVIII°... et mérite une étude sur le
terrain. Pas désagréable tant la vue est belle de là haut.
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- Entre ces deux sites, de St Vivien et de Cailladelles, la Gervésie
(G) possédait également son moulin à vent certainement en rapport avec le manoir. Il
n'en existe plus que le souvenir des dernières pierres enlevées au milieu de notre
siècle.
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Moulin de Thomas |
Reste donc, dans le canton proprement dit, un seul exemplaire de
moulin à vent : le moulin de Thomas (T) près du château de Canabazès
entre La Caussade et Savignac.
Discrètement
installé
dans un bosquet d'arbres, à l'écart de la route, il semble se complaire à passer
totalement inaperçu pour qui ne le cherche pas. Peut être pour cacher sa triste
condition de moulin sans toiture ?
- Leur rareté ne leur donne que plus de valeur et encourage à ne pas
les ignorer et encore moins les laisser disparaître.
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- C. et G.
Odo
- "Sous les Arcades" n° 376
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1997
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